Nouvelle lune du 12 décembre 2023

Configuration de la chaîne planétaire :

• Un pôle unique organise le chemin d’incarnation de la Nouvelle lune de ce mois. Il est dirigé par Neptune qui maîtrise neuf planètes placées sous lui. Neptune a retrouvé une marche directe et va pouvoir œuvrer à une échelle à sa dimension : universelle.

• Six niveaux de profondeur jalonnent un parcours qui annonce un rythme particulièrement lent. Rien d’urgent ni de bousculé dans le rythme mensuel, et beaucoup de cohérence et de fluidité dans la transmisssion des énergies planétaires.

Neptune au mieux de sa forme.

À nouveau sacré roi, Neptune termine l’année en beauté. Maître du jeu, il dicte ses règles à l’ensemble de la communauté astrale. Il est en pleine forme, après cinq lunaisons de rétrogradation au cours desquelles il a réfléchi sur sa stratégie, s’est mis en retrait de la scène planétaire pour faire le bilan chargé de ce qu’il avait pu mettre en œuvre les mois précédents.

Chez lui en Poissons, Neptune est très actif depuis plus de dix ans, et ce de plus en plus au fur et à mesure qu’il approche de sa sortie du signe des Poissons qu’il gouverne. Il nous le prouve encore à l’occasion de cette dernière lunaison de l’année. Il est actuellement le seul à pouvoir réunir l’ensemble des planètes sous son trident… euh, sous sa protection.

Alors bien sûr, avec Neptune en tête de chaîne, ne cherchons pas la clarification des différentes situations que nous traversons. On ne peut que prendre note de cette situation. On est de toute façon contraints de surfer sur cette vague neptunienne sur laquelle nous n’avons aucune prise, et au mieux de profiter de ces courants enchanteurs et porteurs de tant de promesses. Il n’empêche : Neptune pilote la chaîne et enjoint à Saturne et Pluton, placés juste sous lui, de mettre en œuvre ses volontés.

Saturne aux ordres de Neptune.

Saturne était revenu à une marche directe dès la lunaison dernière. Il a besoin d’activité ! En Poissons, il se place sous Neptune. Toutes les structures, à quelque niveau que ce soit (personnelles ou collectives) symbolisées par Saturne, se dilatent au contact de Neptune, perdent leur forme, se noient dans des entités informelles. Nous sentirons peu le joug de ces structures ainsi dénaturées, revisitées à la sauce neptunienne, si peu contraignante en apparence…

En apparence seulement. Car Neptune, planète transsaturnienne, est aussi implacable que ses cousines transsaturniennes que sont Uranus et Pluton. Alors en tête de chaîne, c’est quand même la dictature neptunienne qui pilote la lunaison ! C’est pourquoi Neptune va faire passer son message comme une lettre à la Poste : «  J’ai la situation bien en main, laissez-vous guider par moi, votre intuition et votre foi dans mes valeurs sont vos meilleures guides », nous chante-t-il. Saturne met en forme les désidératas de Neptune, c’est-à-dire une forme sans contours ni limites.

Pluton aux ordres de Neptune et de Saturne.

Le prochain dans la chaîne : Pluton. Le maître des Mondes souterrains est tenu d’une main de fer par les deux planètes au-dessus de lui. Le principe d’évolution qu’il symbolise est bridé, Pluton ne fait ce qu’il veut. C’est pour cette raison que ça bloque (depuis une décennie tout de même ! ), et que l’on sent les tiraillements entre pouvoir et métamorphose sans que l’un ou l’autre ne cède. Bref rien de bien nouveau depuis 2021…

Autant dire que nous ne comprendrons pas grand-chose à ce qui se passe, voire à ce qui se joue. Quand on constate qu’en plus toutes nos planètes personnelles et intimes n’apparaissent qu’en seconde partie de chaîne, et donc que l’on est contraint de passer par tout le sillon Neptune/Saturne/Pluton, c’est loin d’être gagné.

Planètes personnelles et intimes en deuxième partie de chaîne.

Quant à nous, nous avons bien rendu les armes ! Si les lunaisons du printemps et de l’été avaient fait souffler un vent de renouveau, un vent de reconquête sur nos destins personnels et une indépendance hautement claironnée par rapport aux structures établies, c’est terminé pour un bon moment.

Nous n’avons plus la main : nos planètes personnelles et intimes dépendent entièrement des stratégies neptuniennes pour cette lunaison, et ce n’est pas Mercure qui va nous aider à mettre de l’ordre das nos capacités de réflexion : il est carrément mis à l’écart : en position de refuge, il ne fait pas le poids face à Pluton qui s’assure la maîtrise du reste de la chaîne. Autant vous dire que ce n’est pas avec notre tête, nos neurones bien connectés que nous envisagerons de parcourir cette lunaison. Déjà qu’on avait Neptune-l’illusionniste en tête de chaîne, mais alors là, sans recours au discernement, à l’analyse et à la réflexion, nous fonçons tête baissée dans le courant de Neptune.

Vénus s’en tire plutôt bien. Planète-choix, elle opte pour un Jupiter rétrograde qui ne fera pas trop de vagues dans la chaîne. Uranus est hors-circuit (en refuge). Donc, pas de remous existenciels ni sociaux. Mais Vénus reste une exécutante du projet décidé en amont de la chaîne.

Le Soleil et la Lune (donc nous), prennent place en fond de chaîne sous ce Jupiter rétrograde peu disposé à donner de l’ampleur à ce qui se passe au-dessus de lui dans cette même chaîne. Les deux Luminaires sont l’objectif que doit atteindre Neptune au sommet de la chaîne : nous prendre en compte, nous faire découvrir le monde tel que lui le conçoit, avec à nos côtés Mars, qui va nous dynamiser et nous rendre un peu vindicatifs et belliqueux. Mama mia !

Au sixième niveau de profondeur, parviendrons-nous bien à clarifier quels sont nos combats ?