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Ma ké ké… Qu’est-ce qui se passe ? Le système qui organisait les chaînes planétaires a explosé ! En ce 21 mars 2023, après deux ans de blocages, de tensions, de contradictions, de non perspectives, les cartes du jeu astral sont redistribuées. La première Nouvelle lune de l’année astrale (qui débute avec le printemps) dresse le nouveau décor qui s’installe jusqu’au mois de décembre. Comme emportées par un big bang en pleine explosion, les énergies planétaires jaillissent de toute part et propulsent les dix planètes sur trois pôles, telles les étincelles d’un feu d’artifice sur trois brasiers à nourrir. Vénus, Mars, Mercure et Neptune s’installent à la tête des ces foyers et vont animer la lunaison, chacun à sa manière. Le destin de planètes jusqu’ici condamnées à co-gérer le climat astral de fort mauvais gré, diverge : elles prennent des chemins séparés à partir du 21 mars. Qui a craqué l’allumette initiatrice de ce méga-changement ? Saturne ! Le maître du temps et des structures est sorti définitivement du signe du Verseau début mars, et visite pour deux grosses années celui des Poissons. Il laisse en roue libre le duo Vénus/Uranus. Après avoir affronté les foudres d’Uranus, Saturne change de climat et… de tempo : il va devoir naviguer dans les courants neptuniens. A-t-il la bonne boussole pour un tel voyage ?
Configuration de la chaîne planétaire :
Les planètes, toutes en marche directe, pleines d’allant et de vigueur à l’occasion de cette Nouvelle lune, se répartissent sur trois pôles :
Un pôle « tout nouveau » organisé à partir de Neptune qui accueille pour la première fois Saturne sous sa coupe, avec Pluton en fond de chaîne
Un pôle étoffé de cinq planètes, organisé à partir d’une réception mutuelle entre Mercure et Mars, qui accueille le Soleil et la Lune
Un couple de planètes isolées : Vénus et Uranus se retrouvent en tête-à-tête.
Nouveau pôle constitué en vue : en entrant en Poissons, Saturne créée un nouveau centre de gravité, à l’écart de la vie du monde, en tout cas de nos vies quotidiennes. Il s’isole. Après avoir subi pendant deux ans les foudres d’Uranus et sa notion saccadée du temps, Saturne, désormais pris dans les filets de Neptune, doit s’acclimater à un tout nouveau tempo, lent, dilaté.
Les nouvelles perspectives du pouvoir (et de toutes les formes qu’il prend) symbolisé par Saturne, se teintent avec Neptune en tête de chaîne, d’idéologies, d’illusions et de brumes aussi : on ne sait pas très bien où on va. On cherche à créer de nouvelles façons d’exercer le pouvoir. L’objectif est de connecter Pluton en fond de chaîne : le maître des mondes souterrains y poursuit son travail de métamorphose. Le trio s’installe, loin de nos tracas personnels : il se manifestera désormais uniquement à une échelle collective et, disons-le, impersonnelle et impalpable.
En effet, aucune planète personnelle et intime et aucun des Luminaires ne font partie de ce pôle. Autrement dit, ce n’est pas à notre échelle que ce nouveau tempo s’organise. C’est un temps long qui s’installe, sur lequel nous n’aurons pas de prise. Ce temps long sera suspendu le temps de deux lunaisons (celles d’avril et de mai, le temps que Pluton fasse sa première incursion en Verseau avant de revenir terminer l’année en Capricorne).
Les grandes tergiversations qui ont rythmé le climat ces deux dernières années (et souvent plombé l’ambiance !), alors que planètes personnelles et intimes, planètes sociales et planètes collectives s’entrechoquaient, se défiaient, se confrontaient sans possibilité de trouver un quelconque terrain d’entente, sont terminées. Désormais, c’est chacun de son côté !
Saturne, seul et pris en étau entre Neptune et Pluton, doit gérer l’évolution des structures de tous ordres (administratives, politiques, économiques…). Bousculé pendant deux ans par Uranus (Saturne en Verseau) qui lui insufflait des envies de réformes et de révoltes, le maître du temps doit à présent composer avec les brumes neptuniennes. Saturne est le garant de la pérennité des structures. Il lutte contre des forces infernales : d’abord pris en sandwich entre Uranus et Pluton, il se place aujourd’hui entre Neptune et Pluton. Il tient. Mais Pluton va bientôt s’acoquiner avec un autre partenaire : Uranus (avec l’entrée de Pluton en Verseau courant 2024).
Saturne ailleurs, le Soleil et la Lune entament une nouvelle vie, leur plus belle vie pourrait-on dire : adieu contraintes, lourdeurs, temps long et autres impératifs de responsabilités ! Et c’est Mars qui nous coache pour cette lunaison, nous aurons donc une santé de fer, prêts à mordre la vie à belles dents ! Mercure en tête de chaîne et en réception mutuelle avec Mars va quand même canaliser les ardeurs de ce dernier, l’imprégner de ses qualités de réflexion et lui conférer un peu d’objectivité. Ouf ! Mais Mars a envie de parler. De qui ? De nous !
La conjonction Soleil/Lune (la Nouvelle lune) est conjointe à la fois à Mercure et… à Neptune. On oscillera donc entre discernement éclairé et grandes illusions. Mais c’est sur le pôle mercurien que se fait la Nouvelle lune, alors, on ne perdra pas le cap : on a des idées à expérimenter, à faire connaître et valoir. Bref, on est plein d’énergie, de bonne foi, d’espérances. On est empli des forces de… mais oui, disons-le : de la jeunesse ! Et avec Jupiter à nos côtés, on a envie de le faire savoir dans le champ social.
Mais par pour longtemps ! Dès la lunaison prochaine, la première et brève incursion de Pluton en Verseau va venir soutenir ce duo si mal assorti entre la douce Vénus et l’électrique Uranus. Ce dernier bénéficiera pendant deux lunaisons du soutien de Pluton. Un avant-goût des années à venir…
Aujourd’hui, Vénus et Uranus, toujours en quête de réforme, sont encouragés à poursuivre leurs efforts concernant nos façons de nous nourrir et d’aimer (Uranus est en Taureau) de par à la conjonction de Vénus avec le Nœud lunaire Nord. Ils œuvrent seuls dans ce climat astral complètement éclaté entre trois pôles aux objectifs bien différents.
Désolidarisé du pôle principal (celui qui nous représente nous personnellement), les velléités de réformes qui se manifestent sur ce pôle seront sans véritable conséquence pour cette lunaison car c’est le pôle le moins bien lôti : il est le plus petit et il est isolé. Mais il reste présent dans le paysage astral.
BILAN : Les cartes sont bel et bien redistribuées. L’étau dans lequel on était pris se défait. Désormais, seul Saturne gèrera les difficultés liées à l’exercice du pouvoir. Nous prenons nos distances. La Nouvelle lune (conjonction Soleil/Lune) se fait sur un pôle très actif, très dynamique. Le temps court lui insuffle des envies dire, de faire. De s’emparer de cette période de renouveau. L’électrique duo Vénus/Uranus est canalisé pour cette lunaison. Cette dernière sera extrêmement vivifiante, c’est le moins que l’on puisse dire. Une lunaison qui arrive avec le printemps, le 21 mars. Le renouveau total !
Mon conseil : emparons-nous de ces forces nouvelles, respirons à pleins poumons cet air frais nouveau. Prenons des forces, car la lunaison d’avril sera plus ardue pour nous, avec un Pluton qui entre en Verseau.
Excellente première lunaison printanière,
Nathalie,
Les chaînes planétaires proposent une interprétation du cycle lunaire du mois à partir d’un point de vue différent et inédit : elles s’appuient sur la hiérarchie et les relations qu’entretiennent les dix planètes prises en compte en fonction de leur position dans la chaîne. Elles visent à évoquer le climat du mois sous un autre angle, avec un autre point de vue. En ce sens, elles approfondissent l’interprétation du thème de la Nouvelle lune.
Planète située au-delà de Saturne dans le système solaire. On en compte trois: Uranus, Neptune, Pluton. Elles ont été découvertes aux XVIIIème, XIXème et XXème siècles. Très éloignées du Soleil, leur révolution sidérale est très lente: 84 ans pour Uranus, 164 ans pour Neptune et 247 ans pour Pluton. Leur influence s’étend sur une génération. Divinités considérées comme très dures. Elles ont une dimension collective.
Se dit de deux planètes dont l’une maîtrise l’autre. Les deux planètes s’échangent leurs maîtres. Elles se placent côte-à-côte en tête de chaîne. Configuration dynamique et/ou problématique suivant les planètes.
Deux planètes s’enchaînent et forment un couple isolé. Cette combinaison donne beaucoup d’intensité qui peut aller juqu’à l’épuisement car il est très difficile de canaliser cette force. La tension redescend quand on se dirige vers d’autres pôles.
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