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Que nous propose la chaîne planétaire de l’avant-dernière lunaison de l’année 2023 ? Et bien un nouveau cycle planétaire se déploie dans le ciel astral, au cours duquel nous perdons notre liberté d’action. Les beaux jours du “JE” et du “NOUS” collectif sont désormais bel et bien terminés et le pôle magnifique, symbole de notre reconquête du fil de nos vies, qui a animé une très grande partie de l’année depuis le mois de mars, se réduit à une peau de chagrin. Il ne reste de ce pôle que quatre planètes sur dix (dont deux en marche rétrograde, ce qui n’arrange rien), traces ultimes du vent de liberté et d’indépendance qui a soufflé pendant huit lunaisons (tout de même…). Nous-mêmes avons déjà été récupérés par le pôle voisin, car la Nouvelle lune qui nous représente nous personnellement, est déjà englobée par Neptune, of course ! Ce dernier est encore en marche rétrograde, ce qui va limiter sa capacité d’expression sur le monde, mais c’est la dernière lunaison : pour celle de décembre, il redémarre en marche directe. Mais, mais… N’anticipons pas. Pour ce mois à venir, Neptune pilote cinq planètes, les plus lourdes en terme d’importance, qui ne demandent qu’à s’activer. Pour l’instant, elles grondent sous Neptune, font ronfler leur moteur. Le feu couve. Neptune donnera le départ dès son retour en marche directe. Bref, le retour de la toute-puissance neptunienne est annoncée.
Deux pôles organisent l’incarnation de la Nouvelle lune :
Un pôle principal piloté par Neptune rétrograde, qui dirige cinq planètes s’enfonçant de façon assez longiligne à quatre niveaux de profondeur. Ce pôle s’évase en fond de chaîne autour de trois planètes-objectifs, dont la Nouvelle lune accompagnée par Mars.
Un pôle secondaire, emmené par Vénus, qui aligne trois niveaux de profondeur et une planète en refuge (Uranus). Les planètes du deuxième niveau, Jupiter et Uranus, sont en marche rétrograde, comme pour la dernière lunaison.
Le maître des grandes eaux est toujours en marche rétrograde, mais c’est désormais le seul à être dans cette situation sur ce pôle : sous lui, Saturne est revenu à une marche directe, et Pluton l’avait précédé pour la lunaison précédente. Tous attendent le renversement de la marche neptunienne pour déployer leurs compétences !
En fond de chaîne : Mars réitère sa position d’objectif, accompagnant la Nouvelle lune (conjonction Soleil/Lune/Mars). L’objectif que doit atteindre Neptune : nous. Neptune nous remet au pas, nous fait rentrer dans son rang, sans urgence cependant, missionnant Saturne et Pluton pour les tâches ingrates, très pragmatiques. En fait, nous avons basculé vers le pôle qui nous inclut dans le monde du collectif, sans que nous ayons prise sur les structures de toutes natures (pouvoir, administration, social…), bien dilatées par ailleurs par Neptune en amont. Nous avons renoncé à notre indépendance, à notre liberté, sur ce pôle. Mais Neptune sait nous faire miroiter des perspectives intéressantes : nous sommes l’objectif qu’il doit atteindre pour réaliser son projet.
On ne sait pas trop où l’on va, avec un tel édifice, Neptune n’a pas encore donné la direction. Mais on y va, un peu comme si l’on cherchait protection sous des augures plus grands que nous. On se dit qu’on aura plus de chances de réalisation sur ce pôle que sur son voisin. Mars à nos côtés nous encourage à être actifs dans ce choix.
On retourne ainsi à nos vieux schémas, qui ont déjà façonnés et bloqués une grosse partie de l’année 2022… et qui n’ont pas fait notre bonheur !
Vénus est la planète de l’amour et de la beauté, pas de la guerre. Mais elle avait réunis autour d’elle, ces derniers mois, de fidèles combattants pour nous faire vivre des moments d’allégresse, pas toujours constructifs mais très vivifiants. Ces compagnons de 2023 ont viré de bord et sont partis sur l’autre pôle. Elle n’a plus le soutien que de trois planètes, dont Jupiter et Uranus, pas des moindes certes mais toutes deux en marche rétrograde, et Uranus est en refuge, sans possibilité d’évoluer dans la chaîne planétaire. Ce ne sont pas elles qui vont mener combat efficacement au profit de Vénus.
Mercure en fond de chaîne est l’objectif à atteindre. Il semble coincé dans cette position, sous un Jupiter rétrograde. Ce pôle n’a plus de perspectives, plus d’élan. Plus d’avenir ?
BILAN : ♫ “Les feuilles mortes se ramassent à la pelle…”♫. La belle saison est terminée, le ciel astral voit le retour des grosses pointures du zodiaque sur la scène. Alors bien sûr, ce n’est pas le Pérou… mais on y croit, sous la protection de Neptune. On veut de nouvelles perspectives. Et Neptune nous en promet, nous fait une place, une belle place même : en fond de chaîne, il nous prend vraiment en compte. Ah ! Il sait y faire, Neptune !
Mon conseil : nous basculons dans un nouveau rythme, plus lent, moins intrépide que tout ce qui a gouverné 2023. Mais nous y trouvons notre compte, et nous pourrons vivre plutôt sereinement ce renversement de situation. Nous serons moins inquiets qu’au cours des dernières lunaisons. Alors préparons-nous à entrer dans le mode de Neptune, qui va être le grand prêtre de l’année à venir : 2024…
Excellente lunaison,
Nathalie, Ciel et toiles
Les chaînes planétaires proposent une interprétation du cycle lunaire du mois à partir d’un point de vue différent et inédit : elles s’appuient sur la hiérarchie et les relations qu’entretiennent les dix planètes prises en compte en fonction de leur position dans la chaîne.
La planète se déplace dans le sens inverse du Soleil. Toutes les planètes ont un temps de rétrogradation, sauf les deux luminaires (Soleil et Lune). L’action d’une planète rétrograde se manifeste davantage dans le champ intérieur que dans le champ extérieur. C’est un moment de bilan pour la planète. Le retour à une marche directe lui permet de réajuster ses choix.
Le R inscrit à côté d’une planète indique que celle-ci est rétrograde.
Planète située sous une autre planète qui la maîtrise. La planète en refuge n’a pas de planète placée sous elle alors que la chaîne continue à descendre à partir d’une autre planète. Cette position n’invite pas la planète à participer spontanément à l’incarnation.
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