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Et oui ! Les énergies astrales se redistribuent dans la nouvelle chaîne planétaire du mois, calmant le jeu. Depuis deux lunaisons, nous vivons au rythme des soubresauts astraux qui ne nous ménagent pas. Mais comme nous sommes partie prenante de ces remous, vindicatifs nous-mêmes, impatients, brefs à fleur de peau, nous revendiquons ce désir de déconstruction : stop à ces situations bloquées, à cet oppressant mélange des genres entre planètes personnelles et intimes, planètes sociales et planètes collectives. Désormais c’est chacun chez soi, à quelques exceptions près (Vénus et Uranus restent liées dans les chaînes planétaires pour plusieurs années encore). Et les vaches seront mieux gardées. Autrement dit, tout ce qui dans le ciel astral représente les contraintes (Saturne), le pouvoir (encore Saturne), les structures de tous ordres (toujours Saturne), ne participe plus directement à notre cheminement. Nous avons profité de la sortie du fameux Saturne du Verseau en mars dernier pour prendre notre destin en main. Et Pluton a quitté le giron de Saturne pour se mettre au service… d’Uranus ! Alors évidemment, ça ne se fait pas sans bagarres et autres mouvements d’humeur, personnels et collectifs.
Le mois à venir ? L’incarnation de la Nouvelle lune se fait dans la même veine, mais en plus calme. Le morcellement important des deux précédentes chaînes planétaires avait fragmenté nos revendications. Celle de ce mois revient à une répartition moins hachée et plus harmonieuse avec deux pôles seulement. De plus, les valeurs féminines sont mises à l’honneur : la Lune et Vénus occupent conjointement la pool position de la lunaison de ce 19 mai. Et quand on voit que Pluton commence à régresser et à entamer son retour en Capricorne, on sent bien qu’on aborde un temps de changement au rythme un peu moins endiablé. Décryptage.
Configuration de la chaîne planétaire :
Les dix planètes se répartissent sur deux pôles inégaux :
Un pôle principal regroupe huit planètes, dont toutes les planètes personnelles et intimes (les deux Luminaires, Vénus et Mercure). Une belle réception mutuelle entre Vénus et la Lune entament le chemin d’incarnation de la lunaison.
Un pôle moins garni s’organise en un un couple isolé, qui reste lourd du fait du poids initial des planètes qui le composent (Neptune et Saturne).
Faut-il voir dans cette réception mutuelle initiatrice de l’incarnation de la Nouvelle lune la prise en main de la situation par les femmes ? Vénus et la Lune sont les deux planètes féminines du zodiaque. Les voir ainsi placées en tête de chaîne du pôle principal invite à le penser. D’autant que les deux planètes masculines, Mars et le Soleil, sont en refuge au deuxième niveau, sans possibilité de broncher. En tout cas, les situations agressives, mal construites, mal maîtrisées des deux lunaisons précédentes se stabilisent et se calment sous la houlette de ces deux beaux astres.
La Lune met Mars au pas : halte à la violence et l’impulsivité.
Ce mois-ci, la Lune ne bataille pas au côté de Mars avec lequel elle était en réception mutuelle le mois dernier. Elle le maîtrise en se plaçant au-dessus de lui. Le dieu guerrier est tenu d’écouter les consignes de la Lune, qui rayonne (c’est pourtant l’apanage du Soleil, de rayonner !) ainsi bien placée. Les deux planètes masculines l’entourent (le Soleil et le Lune étant en conjonction), la protègent, sans la brusquer ni la dénigrer : ils ne la dirigent pas.
À noter que la Lune, pour la deuxième lunaison consécutive, prend ses distances par rapport au Soleil : ils ne sont ni sur la même ligne, ni sur le même niveau. Cet écart suggère la fracture (le déchirement ?) entre notre besoin d’assurer notre sécurité intérieure (symbolisé par la Lune) et notre désir de nous affirmer haut et fort (symbolisé par le Soleil). C’est notre condition lunaire (assurer nos besoins profonds) qui l’emporte sur notre condition solaire : la Lune est en tête de chaîne, pas le Soleil. Et la progression de la Lune dans les trois dernières chaînes planétaires (trois dernières lunaisons) confirme cette attitude que nous adoptons tous sur le plan personnel :
en mars, une Lune soumise à Mars (Mars au-dessus de la Lune)
en avril : une Lune à égalité avec Mars (en réception mutuelle).
en Mai : une Lune qui domine Mars (Lune au-dessus de Mars).
Le niveau d’agressivité baisse, c’est incontestable.
Cependant, ce n’est pas la Lune qui maîtrise le destin de la lunaison. C’est Vénus, car c’est par cette dernière que la Nouvelle lune voit son avenir assuré. En effet, Mars est la seule planète située sous la Lune, il est en refuge, sans avenir avec aucune planète placée sous lui. Il ne peut décider ni agir que sous le commandement d’une Lune qui n’a pas la force de Vénus sous laquelle se rangent… cinq planètes ! Mars remise son agressivité dans un coin de la chaîne, pas forcément content mais contraint. On ressent de ce fait une insatisfaction frustrante, avec cette non-possibilité d’action et d’expression de l’agressivité inhérente à Mars.
Vénus : pièce-maîtresse de la lunaison.
Vénus est vraiment le pilote de l’incarnation de la lunaison du 19 mai. Le mois dernier, sa force était canalisée par un troisième pôle formé par la Lune et Mars. Mais ce mois-ci, elle domine tout le monde. Excellemment bien accompagnée par la Lune en tête de chaîne qui lui prodigue tous ses soins (et se charge de canaliser Mars !), Vénus s’épanouit en coachant avec tact et délicatesse cinq planètes, dont l’enchaînement majeur du pôle : Uranus/Pluton. Un enchaînement explosif au vu de la puissance de ces deux astres par lesquels la Nouvelle lune s’accomplit. Mais Vénus au sommet de la chaîne a donné ses consignes : oui, on réforme nos valeurs, mais pas dans l’impulsivité, pas dans la brutalité. C’est elle qui commande. Et comme Pluton se calme du fait de sa rétrogradation, on ne sentira pas les remous profonds qui s’activent en fond de chaîne.
Quant aux trois boules de feu que sont le Soleil, Mercure et Jupiter, alignées sur le même niveau qu’Uranus, elles auraient pu faire flamboyer tous ces désirs de changement sur le plan intellectuel, sur le plan social. Mais elles sont en refuge, sans planètes placées sous elles, dans l’incapacité de jouer un rôle déterminant à l’occasion de cette Nouvelle lune. Le Soleil est le grand perdant face à sa comparse la Lune. Pas de solution ni d’ouverture pour lui ce mois-ci. Les affaires du mois se font autour des deux planètes féminines, sans lui.
Le deuxième pôle de la chaîne planétaire voit le couple Neptune/Saturne isolé pour la seconde lunaison consécutive car Pluton a quitté le signe du Capricorne pour faire une première et brève incursion dans celui du Verseau. C’est la dernière fois pour 2023 (Pluton retourne en Capricorne dès la prochaine lunaison). Bref, Pluton se retrouve ce mois-ci encore sous Uranus, quittant le contraignant Saturne. Saturne, maître du temps, ne s’inquiète pas de cette séparation temporaire. Il sait que Pluton sera de retour pour la prochaine Nouvelle lune (celle du 18 juin).
Donc, un couple isolé Neptune/Saturne. Neptune est au-dessus de Saturne, pour longtemps. Mais seuls pour cette lunaison, comme le mois dernier. Neptune façonne Saturne sur son mode d’action, diffuse, informe, pénétrante, impériale. Maître des Grandes eaux, Neptune envahit l’univers très structuré de Saturne, qu’il va éroder au cours des deux années qui viennent, le temps du transit de Saturne en Poissons.
Alors bien sûr pour l’instant il n’y a pas de répondant, pas d’effet : Saturne n’a pas de planète placée sous lui. Sans « mission » pour l’instant, il est comme hypnotisé par Neptune. Saturne représente le pouvoir. Coupé de Mars, du Soleil, de Pluton, il est aveuglé par les sortilèges neptuniens. Il ne comprend plus et ne cherche plus non plus à comprendre ce qu’il doit bâtir (ou rebâtir), construire, structurer. Il suit le flot impérieux qui l’emporte.
Ne minimisons pas ce pôle de deux planètes : le poids de Neptune et de Saturne est énorme, et fait contrepoids pour de nombreux mois à tout ce qui se passe sur les autres pôles de la chaîne. Le pouvoir, les structures représentées par Saturne, continuent à être actives, et Saturne ne rétrogradera que pour la prochaine lunaison.
D’ici là, l’impression d’un pouvoir qui se dilate (comme les structures d’ailleurs) sous la houlette neptunienne, coupé du reste, déconnecté des réalités, domine. On fait sans lui ! Une mise en retrait de plus en plus certaine au cours des mois qui vont suivre (Saturne rétrograde, mais aussi Neptune et Pluton…). À suivre dans le prochain point sur les Nouvelles lunes à travers les chaînes planétaires !
BILAN : Effectivement, le climat astral se calme, les rôles des planètes actives est temporisé par un schéma planétaire plus souple, plus rond autour de Vénus/Lune. Ouf ! Sur le plan personnel, ces deux planètes féminines nous apporte de la douceur, de l’harmonie, l’envie d’être plus en phase avec nos besoins et nos valeurs. Mais ce n’est pas encore l’épanouissement total : le Soleil et la Lune sont distants l’un de l’autre, et pour une Nouvelle lune c’est un peu problématique. Le Soleil est par ailleurs en refuge, comme Mercure, donc pas au top en terme de participation à ce qui se passe globalement.
Mon conseil : le Soleil sera mieux placé dans la chaîne planétaire de la prochaine lunaison, ainsi que Mercure. Donc une réelle amélioration du climat se profile. D’ici là, profitons quand même de l’apaisement que cette lunaison de mai nous propose.
Excellente lunaison,
Nathalie,
Les chaînes planétaires proposent une interprétation du cycle lunaire du mois à partir d’un point de vue différent et inédit : elles s’appuient sur la hiérarchie et les relations qu’entretiennent les dix planètes prises en compte en fonction de leur position dans la chaîne. Elles visent à évoquer le climat du mois sous un autre angle, avec un autre point de vue. En ce sens, elles approfondissent l’interprétation du thème de la Nouvelle lune.
Se dit d’une planète maîtrisée par une autre planète dont elle est elle-même le maître. Les deux planètes s’échangent leurs maîtres. Elles se placent côte-à-côte en tête de chaîne. Configuration dynamique et/ou problématique suivant les planètes.
Planète située sous une autre planète qui la maîtrise. La planète en refuge n’a pas de planète placée sous elle alors que la chaîne continue à descendre à partir d’une autre planète. Cette position n’invite pas la planète à participer spontanément à l’incarnation.
La planète se déplace dans le sens inverse du Soleil. Toutes les planètes ont un temps de rétrogradation, sauf les deux luminaires (Soleil et Lune). L’action d’une planète rétrograde se manifeste davantage dans le champ intérieur que dans le champ extérieur. C’est un moment de bilan pour la planète. Le retour à une marche directe lui permet de réajuster ses choix.
Deux planètes s’enchaînent et forment un couple isolé. Cette combinaison donne beaucoup d’intensité qui peut aller juqu’à l’épuisement car il est très difficile de canaliser cette force. La tension redescend quand on se dirige vers d’autres pôles.
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