Nouvelle lune du 20 février 2023

Heure : 07h06 | Degré : 1°22'

une lunaison clémente. derniers feux d'un cycle long et difficile.

L’ultime lunaison d’une série d’environ vingt-quatre de la même trempe, se profile. La clémence s’invite dans le ciel astral à cette occasion, et même si ce n’est pas encore le top du top, on ne va pas bouder notre plaisir. Cela fait cinq mois (cinq lunaisons) que nous faisons profil bas, que nous courbons l’échine sous le vent glacé qui souffle, sans pouvoir rien dire. Neptune, une fois encore, vient à notre rescousse et se charge à nouveau de remettre de l’ordre dans un ciel astral incohérent et chargé de tensions. Certes, avec une Nouvelle lune (Soleil et Lune) en refuge dans la chaîne, ce n’est pas encore la grande forme notamment sur le plan personnel, mais on perçoit l’amélioration du climat ambiant, comme une pause. C’est franchement plus chaleureux et surtout, plus porteur en deuxième partie de chaîne : une nouvelle perspective, esquissée depuis deux lunaisons déjà, se confirme et permet de mettre en place les bases du changement à venir… dès la prochaine lunaison. C’est la dernière de ces Nouvelles lunes coincées, bloquées dans leur progression depuis 2021, qui nous ont offert des années bien difficiles à passer.

Thème de la Nouvelle lune du 20 février 2023

Chaîne planétaire

Configuration de la chaîne planétaire :

  • Un pôle unique anime le chemin d’incarnation de la Nouvelle lune du mois. Il s’organise à partir d’un Neptune triomphant, en tête de chaîne et en marche directe. Personne ne bronchera sous Neptune qui impose son voile onctueux et nébuleux sur toutes les situations. Conjoint à la douce Vénus, le charme opérera.

  • Sous Neptune : les neuf autres planètes s’enchaînent de façon assez linéaire avec six niveaux de profondeur. De quoi prendre le temps de savourer, d’intégrer le passage de l’énergie d’une planète à une autre, sans brusquerie.

  • En deuxième partie de chaîne, une ligne se démarque : l’enchaînement Mercure/Mars/Jupiter donne du répondant à Uranus qui se voit enfin proposer une alternative à l’inénarrable enchaînement Uranus/Saturne/Pluton qui nous a pollué le climat pendant deux ans. P… deux ans… c’est long !

Neptune (à nouveau) sacré roi : on se surprend à  croire que le meilleur peut (ou va) revenir…

Troisième consécration en un an pour Neptune ! À chaque fois c’est pareil : Neptune arrive en sauveur pour nous aider à passer un cap ultra difficile. C’est encore le cas cette fois-ci. La fois précédente, pour la lunaison du 23 novembre (2022), il avait pris la barre de la lunaison mais en traînant un peu les nageoires : il était rétrograde. Donc son plan consistait surtout à apaiser les (grosses) tensions du moment. À les endormir, comme il sait si bien le faire avec ses talents d’hypnotiseur ! Mais il ne souhaitait pas entrer davantage dans le débat.

Pour la lunaison de ce 20 février (2023), il est dans un état d’esprit totalement différent : en marche directe, actif sur l’extérieur, il fait souffler une houle légère destinée à redonner une direction plus assurée à la lunaison. Une direction qu’il choisit. Il met fin aux fractures de la lunaison de janvier et engage une campagne de remise en valeur des grands idéaux. Et il s’y prend en douceur : Vénus sera son alliée pour cette lunaison, à ses côtés dans le thème (en conjonction avec lui) et immédiatement placée sous lui dans la chaîne planétaire : elle sera son porte-drapeau, son bras droit pour que la lunaison s’incarne. Neptune et Vénus ensemble, c’est du coton dans le ciel astral.

Uranus sort des vieux schémas : la parole à Mercure, Mars et Jupiter. Dépoussiérage en vue.

Uranus est “empêché” depuis deux ans : sous la gouvernance de Vénus, il souhaite réformer nos valeurs, notamment en termes nourriciers et amoureux (Uranus est en Taureau). Sous lui : Saturne bloque tout, pris en sandwich entre le dieu du Ciel (Uranus) et le dieu des mondes souterrains (Pluton). Saturne a eu la vie dure ces deux dernières années. Mais il a résisté. Les structures ont tenu (il les représente).

Pour cette lunaison, Uranus n’a plus un choix mais deux : il peut opter pour Saturne (et poursuivre le parcours obstrué auquel il est confronté depuis deux ans), ou se diriger vers Mercure. Pour la première fois depuis des mois et des mois, voire des années, une autre proposition plus aboutie que celle proposée par l’enchaînement Uranus/Saturne/Pluton, fait surface et s’impose : elle atteindra le point le plus profond de la chaîne avec Jupiter.

Uranus sur Mercure libère la parole. Les idées fusent, les échanges se multiplient. Et tout cet emballement aura de l’écho avec Mars placé immédiatement sous Mercure. Le dieu guerrier va se mettre en action, et la parole, les idées, les échanges, vont gagner le champ social en connectant Jupiter en fond de chaîne.

Ajoutons qu’aucune planète n’est rétrograde au moment de la Nouvelle lune, dopant cet emballement. Aucun frein ne gêne la progression des énergies concernées, alors que Saturne s’engouffre dans une voie de garage qui n’aboutit pas, entraînant Pluton dans sa suite : ils sont tous les deux en refuge. La place est libre pour une autre perspective.

Le duo Soleil/Lune : toujours en retrait, toujours en souffrance.

C’est le point faible de cette lunaison. Le Soleil et la Lune, en formant la Nouvelle lune, ne sont pas en position favorable. Ils se trouvent en refuge dans la chaîne planétaire, dès le deuxième niveau. Exécrable position au vu de ce qui se passe sur le reste de la chaîne. Nous ne nous sentirons pas pris en compte par les acteurs principaux de la lunaison, au premier rang desquels Neptune qui jette son dévolu sur Vénus. Un peu comme si Neptune nous tenait en laisse, nous empêchant de progresser nous aussi dans la chaîne.

Comme le Soleil et la Lune sont quasiment en haut de chaîne, nous percevrons clairement cette mise à l’écart. Elle ne sera pas bien vécue. Cette situation de refuge du Soleil et de la Lune se perpétue depuis deux ans, là aussi. C’est la dernière fois avant longtemps.

BILAN : la der des der, enfin ! Le changement arrive, il risque d’être un peu rude à encaisser. Mais il sera libérateur. Avec une Nouvelle lune en refuge, nous nous sentirons un peu étrangers à ce qui se passera autour de nous, on n’osera croire encore au renouveau qui commence à pointer le bout de son nez. C’est chose faite avec l’arrivée du printemps : la Nouvelle lune du 21 mars apporte des bouleversements décisifs. Voyez un peu : Saturne change de signe. Après plus de deux années passées en Verseau, il pénètre définitivement (enfin, pour environ trois ans) dans l’univers de ce sorcier de Neptune… Il n’a pas fini d’en voir de toutes les couleurs ! Après Uranus, il sera sous la gouvernance de Neptune. Des années bien rudes pour Saturne ! Et ce n’est tout : Pluton change lui aussi de signe et entre en Verseau le 23 mars (nous le sentirons pour la lunaison d’avril). Mama mia ! Ça va chauffer !

Mon conseil : préparons-nous au raz-de-marée qui s’annonce ! Si tout était bloqué depuis deux ans, tout se débloque subitement à la prochaine lunaison. On passe à autre chose. Enfin. 

Très belle lunaison à tous,

Nathalie,

Le principe des chaînes planétaires :

Les chaînes planétaires proposent une interprétation du cycle lunaire du mois à partir d’un point de vue différent et inédit : elles s’appuient sur la hiérarchie et les relations qu’entretiennent les dix planètes prises en compte en fonction de leur position dans la chaîne. Elles visent à évoquer le climat du mois sous un autre angle, avec un autre point de vue. En ce sens, elles approfondissent l’interprétation du thème de la Nouvelle lune.

Les planètes en signes le 20 février 2023 :

Planètes transsaturniennes :

Neptune est une planète transsaturnienne, comme Uranus et Pluton. Ces planètes se situent au-delà de Saturne dans le système solaire. On en compte trois : Uranus, Neptune, Pluton. Elles ont été découvertes aux XVIIIème, XIXème et XXème siècles. Très éloignées du Soleil, leur révolution sidérale est très lente: 84 ans pour Uranus, 164 ans pour Neptune et 247 ans pour Pluton. Leur influence s’étend sur une génération. Divinités considérées comme très dures. Elles ont une dimension collective.

Planète en refuge :

Planète située sous une autre planète qui la maîtrise. La planète en refuge n’a pas de planète placée sous elle alors que la chaîne continue à descendre à partir d’une autre planète. Cette position n’invite pas la planète à participer spontanément à l’incarnation.