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Tout le zodiaque semble s’être donné le mot pour ce dernier trimestre de l’année : personne ne bouge d’un poil ! On pouvait s’attendre à mieux avec l’entrée – définitive – de Pluton en Verseau le 20 novembre, et donc active pour la NL du 1er décembre. Pour la dernière ligne droite avant la fin de l’année 2024, on se trouve tous dans l’attente, en situation latente ! Mais… On attend quoi exactement ? Silence ! Nul ne sait. Nul n’agit. Quelques tentatives totalement inefficaces pour sortir de ce brouillard. Allons voir du côté des chaînes planétaires pour en savoir davantage.
Ce dernier trimestre compte pas moins de quatre Nouvelles Lunes. En effet, la Lune renouvellera deux fois en décembre : le 1er et le 30. Nous laisserons l’ultime NL de décembre (celle du 30) pour nous concentrer sur celles du 2 octobre, du 1er novembre et du 1er décembre.
La NL du 1er décembre augurera de l’ultime fin d’année. Elle annonce encore un Neptune rétrograde, qui retournera à une marche directe le 8 décembre. Il sortira alors de sa longue léthargie. Jusque-là, le maître des Grandes Eaux est rétrograde, en tête de chaîne, et pas désireux du tout de déverser ses flots en cascade sur le climat astral, épaulé par des compagnons de route en parfaite adéquation avec cet état d’esprit : repli absolu sur soi !
Difficile de trouver un immobilisme astral plus marqué ! C’est ce rythme-là qui plane sur le dernier trimestre 2024…
Les chaînes planétaires proposent une interprétation du cycle lunaire du mois à partir d’un point de vue différent et inédit : elles s’appuient sur la hiérarchie et les relations qu’entretiennent les dix planètes prises en compte en fonction de leur position dans la chaîne. Elles visent à évoquer le climat du mois sous un autre angle, avec un autre point de vue. En ce sens, elles approfondissent l’interprétation du thème de la Nouvelle lune.
T.U. 18h49 à 10°04′ du signe de la Balance
T.U. 12h47 à 9°35′ du signe du Scorpion
T.U. 6h21 à 9°33′ du signe du Sagittaire
Des chaînes étirées et marquées par la rétrogradation : un rythme astral à l’arrêt total.
La configuration des trois chaînes présente une caractéristique commune : elles sont profondes, particulièrement celles du 2 octobre et celle du 1er novembre qui comptent respectivement six et sept niveaux de profondeur.
Cette profondeur appuie sur le climat de latence qui commande au rythme astral de cette période de fin d’année. Les étapes sont franchies l’une après l’autre, sous l’égide de Neptune rétrograde, suivi de Saturne rétrograde puis de Pluton rétrograde pour la lunaison d’octobre. Bref, c’est lent, très lent, comme verrouillé dans la première partie de la chaîne.
Le fond de chaîne, le moins conscientisé, est difficile d’accès. Les objectifs à atteindre, représentés par les planètes les plus enfoncées dans la chaîne, sont difficilement accessibles, on ne les cerne pas vraiment. Même Mars et Jupiter, conjoints en fond de chaîne pour la lunaison du 2 octobre, sont canalisés en amont par une telle chape de béton – dématérialisée avec Neptune en tête de chaîne –.
Le climat astral est sacrément plombé. Rien ne filtre, non par goût du secret, mais par illisibilité totale des perspectives à venir. Tout le monde – toutes les planètes de tête de chaîne en fait – attend, se met en mode pause soucieux, incertain. En fait, le Cosmos qui nous environne semble immobile, à l’arrêt total.
Rétrogradation et étirement des chaînes : le trimestre s’annonce sans grandes satisfactions collectives, et encore moins personnelles… Même la NL du 1er décembre, pourtant scindée en deux pôles, raccourcie, a priori plus active, n’invite pas à un renouveau, avec trois planètes de tête de chaîne rétrogrades. Bref, on n’avance pas, du tout. On fait vraiment du surplace, sans perspectives définies.
Neptune, Saturne, Pluton, Uranus : la non-implusion de rien du tout !
Ces quatre mastodontes du zodiaque sont tous rétrogrades – sur une ou plusieurs NL – ET positionnés stratégiquement dans les chaînes : en tête ou en fond de chaîne. Ils maîtrisent donc entièrement le processus d’incarnation de ces trois NL. Leur rétrogradation indiquent l’absence de prise d’initiative de ces planètes-clés, qui font ruisseler cet état d’esprit sur l’ensemble de la chaîne.
► Neptune : il prend la tête des trois chaînes planétaires de cette fin d’année. Un record ! Il termine vraiment en force son transit d’une grosse décennie en Poissons, chez lui. Il est systématiquement conjoint au Nœud lunaire Nord, à quelques degrés de lui en Bélier. Comme un appel pour les mois à venir…
Bon, pour l’instant, il n’a pas l’intention d’imprégner le monde de ses idéaux, du fait de sa marche rétrograde. Une épaisse nappe de brouillard recouvre toute initiative, tout projet, toute perspective. C’est le flou artistique total. En politique, en géopolitique, en société, en tout. Neptune s’est enfermé dans son bureau à double tour, et on est prié de ne pas le déranger. Le problème : c’est lui qui mène l’incarnation de ces NL. On ne sait pas ce qu’il pense, ce qu’il fait. Lui même ne le sait peut-être pas.
► Sous Neptune : Saturne rétrograde, qui ne reviendra à une marche directe que pour la lunaison du 1er décembre. En attendant, tout est à l’arrêt, et surtout rien n’est sous contrôle. Saturne rétrograde, déjà en déliquescence du fait de sa position subalterne sous Neptune dans la chaîne, ne parvient absolument pas à réprimer, à organiser, à structurer, bref à bâtir quelque chose de convenable et de pérenne dans le temps et l’espace. Et quand il revient à une marche directe, il voudra mais ne pourra pas, le verrou neptunien étant trop pesant.
► Sous Saturne : Pluton, rétrograde pour la lunaison d’octobre, retourne à une marche directe à l’occasion de la NL de novembre. Donc pour octobre, rien de nouveau à l’Est, ni à l’Ouest, au Sud ou au Nord. Par contre, son « réveil » au monde le 12 octobre va donner une petite secousse en direction des planètes du fond de chaîne. Nous percevrons quelques vibrations, mais elles seront largement amorties par Uranus rétrograde en fond de chaîne : le dieu du Ciel n’a pas envie de relancer le plan planétaire. Et cela reste vrai pour la lunaison de décembre, alors même que Pluton entre définitivement en Verseau ! Son heure n’est pas encore tout à fait venue.
► En fond de chaîne : Uranus, rétrograde. Toujours positionné dans la dernière partie des chaînes (avant-dernier ou dernier niveau), il est inefficace sur le plan de l’avancée des situations. Un Uranus en marche directe en fond de chaîne aurait pu secouer un peu le cocotier, faire entendre les ondes de choc qu’il émet. Il est rétrograde et n’a aucune intention de foudroyer quoi que ce soit. Lui aussi, prière de ne pas déranger !
Cette sécession intervient entre le pôle neptunien et le pôle mercuro-jupitérien qui a quelques velléités de dissidence face au mastodonte des Grandes Eaux. Comme ce « nouveau » pôle est dirigé lui aussi par deux planètes rétrogrades, aucun danger pour Neptune : il n’a pas là de concurrent sérieux !
Et pourtant ce pôle comporte les deux Luminaires, symboles de la Nouvelle Lune, qui nous représentent nous dans la chaîne planétaire. On voudrait, mais on ne peut pas. On met notre poing dans notre poche, contraints et forcés. Seul le Soleil manifestera un côté vindicatif, avec Mars placé sous lui comme objectif à atteindre. Mais à côté : le pôle neptunien s’enfonce plus profondément, avec Uranus rétrograde au-dessus d’un Pluton nouvellement entré en Verseau.
Les deux Luminaires : le Soleil et la Lune frustrés.
Nous l’avons vu, les deux Luminaires conjoints à l’occasion de la NL du 1er décembre auront une occasion de « prendre l’air » sur un autre pôle que celui de Neptune en décembre. Mais rien de bien folichon ! N’attendons pas de satisfactions personnelles !
Durant ces trois derniers mois, nous ne sommes pas maîtres du jeu planétaire du tout ! Soleil et Lune se placent presque toujours en refuge ou en situation de refuge. Même pas pris en compte par les maîtres du jeu, maîtres très très frileux, très très indécis, très très immobiles…
La planète se déplace dans le sens inverse du Soleil. Toutes les planètes ont un temps de rétrogradation, sauf les deux luminaires (Soleil et Lune). L’action d’une planète rétrograde se manifeste davantage dans le champ intérieur que dans le champ extérieur. C’est un moment de bilan pour la planète. Le retour à une marche directe lui permet de réajuster ses choix.
NL du 2 octobre
NL du 1er novembre
NL du 1er décembre
Planète située sous une autre planète qui la maîtrise. La planète en refuge n’a pas de planète placée sous elle alors que la chaîne continue à descendre à partir d’une autre planète. Cette position n’invite pas la planète à participer spontanément à l’incarnation.
Un dernier trimestre brouillardeux, sans fantaisie, sans joie ! Pluton intègre le signe du Verseau de façon moins spectaculaire qu’au cours de sa première incursion en février dernier ! De quoi entrer dans l’hiver sans certitudes aucune, sans perspectives confiantes ou assurées.
Changement de cap pour l’ultime lunaison de 2024, le 30 décembre : Neptune retourne à une marche directe après six mois de rétrogradation. Enfin ! Il aura des perspectives à nous proposer/imposer. Pour plusieurs mois. Avant d’être franchement controversé puis de passer des Poissons (où il régnait en maître) au Bélier, qui va lui montrer qui est le chef ! Mais ça, c’est pour 2025.
Alors c’est sûr, nous devrons mettre du cœur à l’ouvrage pour vivre ces fêtes de fin d’année dans la joie et la bonne humeur. Nous réchauffer comme nous pourrons sans être trop exigeants, nous serions déçus !
RDV pour la lunaison du 30 décembre, d’ici là je vous souhaite trois belles lunaisons, embellies des couleurs magnifiques de l’automne.
Nathalie, Ciel et toiles.
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